Aller vers une même destination plus d’une fois

On entend déjà certains qui diraient que les expériences ne seraient plus uniques, que ça ne permettrait pas de découvrir d’autres cultures. Tout ça n’est pas faux. Mais on ne saurait perdre de vue l’attachement que crée bien des fois le premier séjour dans une région ou un pays.


L’attachement à une destination particulière

Ça dépend de la personnalité de chacun. Cet attachement provient d’un paysage unique, notamment pour les amoureux de la nature. Il provient de l’affection dont font preuve les locaux. Il provient également de l’affection qu’on a pour des locaux en particulier, de nouvelles connaissances locales. Ces connaissances locales, on ne peut pas les voir tous les jours puisqu’on doit bien rentrer. Mais, durant le séjour, elles ont été si accueillantes qu’on a toujours envie de les revoir et ce, même si elles peuvent communiquer par mail, Facebook ou vidéoconférence. Revenir plusieurs vers une destination plusieurs fois rendrait les expériences moins uniques ? Assurément pas ! Chaque retour est unique, en réalité. Et puis, cumulativement, ces séjours à répétition procurent une expérience inouïe dans la mesure où l’on a une sorte de seconde patrie. Sachez au passage que la patrie, ce sont vos concitoyens. L’attachement à une région ou un pays, visible par les voyages à répétition, marque la joie d’un autre « vivre-ensemble », sans pour autant renier sa vraie patrie.

Ce qui se passe pendant les séjours qui suivent le premier

C’est plutôt dans la tête du voyageur qui change du tout au tout. Il est, en premier dans sa tête, différent des premiers voyageurs de la destination. Il ne s’y sent pas comme un étranger. Ce sentiment n’est pas dû au fait qu’il connaît par cœur toutes les rues et ruelles, tous les raccourcis et les bonnes adresses d’une ville. Ce sentiment est dû au fait qu’il se sent humainement plus proche des locaux, comme faisant partie des leurs. Alors, il ne sera pas un simple touriste. Il multipliera ses contacts. Par un simple coup de fil, il peut demander à une connaissance locale de l’aider quand il veut faire une randonnée, se déplacer de région en région, etc. Plus intéressant encore, il n’aura plus à briser la glace puisqu’il est de la maison. Il connaît les locaux tout comme ceux-ci le connaissent. Il se comporte, en somme, comme un expatrié assoiffé de rentrer auprès des siens.