Sur la e-cigarette, on entend tout et n’importe quoi ! Entre les désinformations montées de toutes pièces par l’industrie du tabac, les contre-argumentations des scientifiques indépendants qui ne sont pas relayées par les médias et les nouvelles législations concoctées par le gouvernement aussi sévères que celle pour le tabac qui laisseraient à penser que la cigarette électronique serait tout aussi dangereuse que la cigarette à combustion.
Et pourtant, il suffirait d’analyser la cigarette électronique, dans le calme, bien loin des polémiques dangereuses, en utilisant la documentation scientifique pour se rendre compte rapidement que ce substitut nicotinique ne peut être aussi néfaste que le tabac.
Une cigarette électronique, qu’est-ce que c’est ?
Quoi de plus sensé pour répondre à cette question « Qu’est-ce qu’une cigarette électronique ? » que d’étudier la composition et le fonctionnement de cet appareil. Une e-cigarette produit une vapeur. Comment ? En vaporisant, à l’aide d’une résistance et d’une mèche, le liquide contenu dans son réservoir. Le réservoir, la résistance et la mèche sont placés dans ce que l’on appelle le clearomiseur. Ce clearomiseur est surmonté d’un drip tip, c’est à dire un embout buccal avec lequel le vapoteur va aspirer la vapeur. Où est-ce que le clearomiseur trouve l’énergie nécessaire pour fonctionner ? Dans la batterie ou le mod sur laquelle il est vissé. La vaporisation se produit à une température bien inférieure à celle de a combustion (250°C). Par conséquent, on ne voit pas très bien comment la cigarette électronique pourrait plus toxique que la cigarette à combustion, de part son fonctionnement, puisqu’elle n’émet ni monoxyde de carbone, ni goudron. Quand à sa composition, la cigarette électronique ne contient ni du tabac, ni ses 4000 additifs dangereux. Le e-liquide ne contient que du propylène glycol et de la glycérine végétale, deux composés qui font partie de notre quotidien depuis des décennies et n’ont jamais été soupçonnés de nocivité. Le e-liquide peut également comprendre de l’eau, de l’alcool et de la nicotine. Rappelons que la nicotine, malgré les réactions passionnées qu’elle provoque parfois, ne présente pas de risques majeurs. Elle peut entraîner des brûlures si elle entre en contact avec la peau et les yeux et elle participe à la dépendance du fumeur au tabac.
Les éléments essentiels de la cigarette électronique
Ces éléments sur lesquels vous devez porter votre choix sont au nombre de trois : le clearomiseur, dont la résistance, l’accumulateur (batterie ou mod). Si les marques se spécialisent généralement dans un ou deux types d’accessoires, le fabricant Innokin propose à la fois des batteries, des mods, des clearomiseurs et des résistances. Le clearomiseur va fournir une température de vapeur plus ou moins élevée suivant la position de la résistance : si la résistance est au centre, vapeur chaude. Si la résistance est en bas (Bottom Coil), vapeur tiède. La résistance a une valeur en ohm qui ne produira pas les mêmes effets : si la valeur est basse, par exemple une résistance sub-ohm (inférieure à 1 ohm) de 0,5 ohm, vous aurez plus de vapeur et de hit. Si la vapeur est élevée, par exemple 2,5 ohms, vous bénéficierez surtout d’une très bonne saveur. Vient ensuite la batterie ou le mod. Quelle est la différence entre ces deux types d’accumulateurs ? La batterie se branche directement sur le secteur ou sur un ordinateur pour se recharger alors que le mod a à l’intérieur des accus, c’est à dire des piles spéciales qu’il faut recharger séparément. D’autre part, un mod est plus solide, plus performant et souvent, plus gros qu’une batterie. Une batterie est toujours électronique et un mod peut être soit électronique, soit mécanique (mod méca). Pour finir, ces appareils peuvent proposer diverses fonctionnalités : écran LCD, voltage variable (plus de vapeur et de hit), wattage variable (plus d’arômes), systèmes de sécurité (inversion des polarités, court-circuit, décharge, surcharge…). Le plus souvent, les mods proposent plus d’innovations que les batteries.